Foire aux questions

1- Est-ce que le Parti présentera des candidats aux prochaines élections ?

  • Le Parti a déjà été un parti politique officiellement autorisé par le DGEQ. Une demande de retrait d’autorisation a cependant été effectuée en décembre 2021. Le Parti n’est plus un parti politique officiellement autorisé, il n’est donc possible de présenter des candidats aux élections.

2- Qui sera le monarque ?

  • Le roi ou la reine du Québec, des Québécois et des Québécoises sera celui ou celle qui sera reconnu comme tel par la majorité de ses concitoyens et de ses concitoyennes. Ce qui revient à dire que le monarque sera la personne pour qui la majorité de la population aura donné son approbation par voie référendaire. Ça devrait être une personnalité publique en qui la population a confiance et qui suscite l’admiration. Il ne doit pas nécessairement être une personnalité politique. Voir l’épisode 2 pour une explication plus détaillée.

3- Qui couronnera le monarque ?

  • Le couronnement sera effectué par le chef du gouvernement royaliste qui aura soumis le candidat ou la candidate au référendum royal.

4- Quels seront les pouvoirs du monarque ?

  • Le monarque québécois siégera avec des conseillers sur ce qu’on pourrait appeler le Conseil du trône. Ce Conseil aura une chambre au parlement et jouera par rapport au processus législatif une fonction similaire aux sénats que l’on retrouve dans plusieurs pays. Ce sujet est traité dans l’épisode 4. On peut citer cinq pouvoirs que le monarque aurait :

    • Pouvoir de dissolution du parlement. Normalement utilisé à la veille d’une élection générale, le pouvoir de dissolution pourrait aussi être exercé par exemple dans un cas où un gouvernement élu aurait perdu la confiance de la population, notamment dans des cas de trahison ou de corruption.

    • Pouvoir de congédiement. En tant que chef d’État, le monarque doit pouvoir mettre fin à l’emploi de tout employé de l’État. Il n’aurait cependant pas droit de “désélire” un élu. Ce pouvoir est requis afin de faire reculer le phénomène de corruption dans l’État québécois.

    • Pouvoir de refus. Le monarque doit pouvoir opposer son veto sur une loi qui serait votée par un gouvernement qui chercherait plutôt à nuire au bien commun de la nation québécoise qu’à l’améliorer.

    • Pouvoir de proposition. Le monarque doit pouvoir proposer un projet de loi au parlement, un peu comme s’il y siégeait à titre de député permanent. Les lois proposées par le monarque au parlement ne seraient pas imposées, elles devraient y être votées.

    • Pouvoir de pardon. Puisqu’il n’y a pas de loi parfaite, le monarque doit pouvoir pardonner à un citoyen qui aurait été reconnu coupable dans un tribunal en vertu d’une loi, dans une situation où le bon sens commun permet de percevoir la sentence comme étant trop forte par rapport au méfait sur lequel porterait l’accusation.

5- Est-ce que le monarque pourrait être destitué ?

  • Comme la volonté populaire est nécessaire au couronnement du monarque, celle-ci est aussi requise pour sa destitution. Ainsi, un gouvernement élu qui croit que la destitution du monarque puisse être une bonne chose, pour différentes raisons, pourrait utiliser un référendum de destitution pour légitimer sa démarche. Advenant que la majorité du peuple souhaite elle aussi la destitution du monarque, celui-ci serait destitué.

6- Est-ce que le Canada et sa Couronne pourront s’opposer à cette démarche d’accession à la souveraineté ?

  • Dans l’histoire de l’humanité, il y a eu des peuples qui ont obtenu leur triomphe par la voie militaire. La voie proposée au peuple québécois par le Parti royaliste du Québec est une voie diplomatique. "Le régime démocratique repose sur l'adhésion consciente des citoyens, le rôle de la monarchie constitutionnelle est [...] de garantir l'exécution de la volonté populaire" - Elizabeth II, Québec (10 octobre 1964). Du moment que le référendum royal est remporté, la population québécoise devient consciente de son adhésion au régime royaliste proposé ainsi que de son nouveau chef d’État. Il serait impensable qu’à ce moment quelqu’un puisse prendre publiquement la parole pour dire au peuple québécois que malgré sa décision, son chef d’État n’est pas celui qu’il a choisi mais que c’est celui qui est assis sur le trône britannique. Une telle position n’est pas diplomatiquement défendable. On pourrait argumenter que le plus grand diplomate n’est pas à l’abri de la tyrannie. C’est une vérité, mais le pari qui est fait est que la diplomatie canadienne trouvera qu’il y a plus de désavantages à user de tyrannie pour défendre le statu quo, qu’à laisser aller le peuple québécois vers son destin. L’esprit de la démarche royaliste pour le Québec peut s’exprimer comme une revendication de la nation québécoise du droit à avoir un régime politique qui soit au moins aussi bon que le régime politique de la nation britannique.

    “La force nécessaire à un peuple, pour tenir tous les autres dans sa sujétion, est aujourd’hui, plus que jamais, un privilège qui ne peut durer. La nation qui prétendrait à un pareil empire se placerait dans un poste plus périlleux que la peuplade la plus faible. Elle deviendrait l’objet d’une horreur universelle. Toutes les opinions, tous les vœux, toutes les haines la menaceraient, et tôt ou tard ces haines, ces opinions et ces vœux éclateraient pour l’envelopper. ” - Benjamin Constant, De l’esprit de conquête (1813).

7- Est-ce que ce sera la fin du Canada ?

  • L’union canadienne continuera d’exister mais au lieu d’être sous la forme d’une monarchie, ce sera sous la forme d’une cosuzeraineté (ang.: diarchy). Le Canada aura deux chefs d’État qui se partageront la souveraineté. Il y aura celui qui est assis sur le trône britannique, et celui qui est assis sur le trône québécois. Le jour du couronnement signifiera que le Québec deviendra souverain sur son territoire. À partir de ce moment le Québec aura le dernier mot sur les lois votées sur son territoire. Le point de départ sera toutes les lois actuelles, autant celles qui sont au niveau provincial que celles qui viennent du niveau fédéral. Mais une fois le Québec souverain, sur le territoire québécois la modification de ces lois et l’instauration de nouvelles pourra se faire sans l’approbation du gouvernement canadien ou de sa Cour suprême. De plus, les lois votées par le parlement canadien devront passer par l’approbation du monarque pour entrer en vigueur sur le territoire québécois. L’épisode 5 traite de cette question d’une manière plus détaillée.

8- Est-ce que le royalisme québécois est lié aux mouvements royalistes français ?

À ce jour il n’y a pas de lien direct entre le royalisme québécois et le royalisme français, bien que la source ancestrale soit la même. On y retrouve tout de même des points de convergence mais aussi des points de divergence entre les deux idéologies.

Le principal point de convergence est qu’on reconnaît qu’un régime politique monarchique est préférable à un régime politique républicain.

On retrouve essentiellement deux points de divergence. Dans un premier temps, le Parti royaliste du Québec propose un royalisme méritoire, qu’on peut opposer au système de monarchie héréditaire normalement défendu par les royalistes français. Ensuite, la démarche québécoise est laïque et n’est pas liée à l’église catholique. Le couronnement du monarque sera fait par le chef du gouvernement et non par un homme d’église.

9- Quelle est la position du Parti sur la gestion de la crise sanitaire ?

Voir l’article publié à ce sujet : Crise sanitaire

 
 
 

“En effet, quand, dans la même Constitution, vous réunissez un prince, des grands et la puissance du peuple, chacun de ces trois pouvoirs surveille les autres.” - Machiavel, Discours sur la première décade de Tite-Live (1512)

Triade politique du royaume populaire

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